Suite aux déversements d’eaux usées de l’hiver 2023-2024 et à la crise sanitaire qu’ils avaient causée, l’ADEBA, outre sa plainte contre le SIBA, avait demandé un référé expertise pour faire confirmer son analyse technique du problème, analyse qui pointe principalement le mauvais état d’un réseau pluvial sacrifié au profit d’une urbanisation excessive des rivages du Bassin d’Arcachon.
Après quelques hésitations, le CRCAA, accompagné d’un groupe d’ostréiculteurs, avait également demandé un référé expertise ; cette demande était toutefois beaucoup moins ciblée et beaucoup plus large que celle de l’ADEBA puisque, abondant la thèse du SIBA qui essayait alors de rejeter la responsabilité sur les autres collectivités du bassin versant, elle mettait en cause un ensemble très étendu de collectivités et d’organismes, certains étant même en dehors du bassin versant.
Il semble que le juge des référés n’ait pas été trompé par ce qui ressemblait à une manœuvre dilatoire en rejetant par une ordonnance du 4 décembre la requête du CRCAA, mais qu’il ait bien compris l’importance du problème et la nécessité que lumière soit faite en donnant suite à la requête de l’ADEBA et en missionnant pour cela, par une ordonnance du 5 décembre, un expert chargé de se prononcer sur les causes exactes du phénomène d’inondations par ruissellement et de pollution des eaux qui a affecté le bassin d’Arcachon.
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