Suite à cette manifestation, qui a été largement reportée par la presse, quelques responsables parmi les manifestants, dont le président de l’ADEBA, ont été reçus par le sous-préfet.
Les propos du sous-préfet lors de cette entrevue ont conduit l’ADEBA à lui adresser un courrier dans lequel l’ADEBA précise :
… Lors de l’échange que nous avons eu, vous nous avez indiqué que, selon les informations en votre possession, les débordements d’eaux usées n’auraient eu lieu que 2 fois en 60 ans.
Cette information est malheureusement complètement erronée et nous pouvons vous affirmer, après vérification auprès d’anciens responsables du service assainissement, que les débordements sont beaucoup plus fréquents.
Cette fréquence élevée est d’ailleurs implicitement reconnue par le SIBA qui demande à ce que la préfecture reconnaisse comme un cas de « situation inhabituelle », l’autorisant à déborder, un phénomène qui se reproduit régulièrement plusieurs fois par an chaque année. Si les débordements ne survenaient vraiment qu’exceptionnellement, comme chacun le souhaite et comme cela doit être pour préserver l’environnement et la santé publique, et pour respecter la réglementation, le critère demandé par le SIBA pour les autoriser aurait logiquement du correspondre à une fréquence beaucoup plus faible (par exemple trentennale si on retient 2 débordements en 60 ans, ce qui paraît recevable).
Nous vous confirmons donc notre très vive préoccupation et nous serons extrêmement vigilants sur la suite qui sera donnée à ce dossier…..