Réunion publique du 22 avril 2024

De très nombreux sympathisants sont venus montrer leur intérêt pour les actions d’ADEBA, comme le relate le journal Sud-Ouest dans son édition du 24 avril

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Réunion publique ADEBA le 22 avril

Paru dans l’édition du 20 avril du journal Sud-Ouest

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Réunion publique ADEBA le 22 avril

Vous avez été nombreux à nous manifester votre sympathie, tout particulièrement suite aux évènements malheureux du fin 2023 (pollution du Bassin par déversements d’eaux usées), et à nous encourager pour les actions que nous menons.

Nous avons le plaisir de vous inviter à une réunion d’information lundi 22 avril à 20h30 à la Maison des Associations, route des Bénévoles à Gujan-Mestras, où nous vous présenterons nos actions et nos projets.

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Recours gracieux contre l’arrêté préfectoral d’enregistrement de l’UGS de Gujan

La dangerosité des sédiments issus du dragage des ports du Bassin avait été sous-évaluée dans le dossier de consultation publique pour l’implantation par le SIBA d’une Unité de Gestion des Sédiments à Gujan-Mestras, et l’ADEBA avait soulevé ce point dans ses observations formulées le 27 octobre 2023 (voir rubrique Avis).

Dans son arrêté du 15 décembre 2023, le préfet a enregistré l’installation prévue par le SIBA sans tenir aucunement compte de nos remarques.

L’association Bassin d’Arcachon d’Ecologie ayant également relevé de son côté plusieurs points, tant administratifs que techniques, contraires au respect de la réglementation et à la protection de l’environnement, les deux associations ont-elles décidé de formuler conjointement un recours gracieux de retrait de cet arrêté, recours qu’elles ont adressé au Préfet de la Gironde.

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Consultation publique Smurfit Kappa – dérogation IED

Observations de l’ADEBA transmises à la DDTM dans le cadre de la consultation publique actuellement en cours relative à la nouvelle demande de dérogation temporaire IED de la société Smurfit Kappa Cellulose du Pin

La société SMURFIT KAPPA CELLULOSE du PIN (SKCP) exploite à Biganos (33) une usine de production de papier et de pâte à papier.

Elle doit appliquer les MTD (Meilleures Techniques Disponibles) définies pour son activité, telles que parues en septembre 2014, et en respecter pour les NEA (Niveaux d’Emission Associés) pour ses rejets.

N’ayant pas respecté ces obligations dans les délais impartis, SKCP a demandé une première dérogation à la Préfecture, qui lui a été accordée en 2019 avec une échéance à fin avril 2021.

Constatant que les rejets dépassaient toujours les NEA-MTD en 2022, SKCP demande une nouvelle dérogation jusqu’à fin mars 2025 (mise en exploitation nominale de sa station d’épuration suite à son projet d’extension).

SKCP veut justifier sa nouvelle demande de dérogation, qui intervient 10 ans après la publication des MTD, en arguant de coûts disproportionnés. Or le coût du projet (12,5 millions d’euros) est très inférieur aux bénéfices réalisés par SKCP (résultats imposables de 49 millions d’euros en 2021 et 54 millions en 2022), et cet argument n’est donc pas recevable ; ces travaux auraient pu et du être réalisés bien plus tôt.

Par conséquent cette demande n’est pas justifiée, elle doit être refusée et SKCP doit être condamnée à payer une amende administrative et une astreinte journalière conformément à l’article L171-8 du code de l’environnement.

Par ailleurs, on doit s’interroger sur les niveaux de rejet autorisés par l’arrêté préfectoral d’exploitation délivré à SKCP. En effet, si les NEA-MTD s’imposent à l’ensemble de la profession, quelle que soit la situation des établissements, il appartient à la Préfecture de fixer les niveaux applicables à chaque établissement en fonction de sa situation propre et de son environnement.

Pour SKCP, ses rejets, en sortie de sa station d’épuration, rejoignent ceux du SIBA sortant des stations d’épuration de Biganos, de La Teste puis de Cazaux, pour être rejetés ensemble dans l’océan au wharf de la Salie.

Or les arrêtés préfectoraux fixent pour les deux effluents des niveaux très différents alors qu’ils sont mélangés avent leur rejet commun. Ainsi, pour les principaux paramètres, les deux entités doivent respecter les niveaux suivants :

 Applicable à SKCPApplicable au SIBAPour mémoire, eau usée urbaine avant traitement
 Moyenne journalièreMoyenne mensuelle
MES130 mg/l100 mg/l35 mg/lenviron 300 mg/l
DBO5240 mg/l165 mg/l25 mg/lenviron 250 mg/l
DCO740 mg/l570 mg/l125 mg/lenviron 600 mg/l

On voit que le niveau de traitement demandé à SKCP est très laxiste puisqu’il se rapproche des caractéristiques d’une eau usée urbaine brute à son entrée en station d’épuration avant tout traitement, et que l’eau traitée par le SIBA se retrouve ainsi fortement polluée par le rejet de SKCP avant son rejet au wharf.

A priori rien ne semble justifier une telle différence contraire au principe d’égalité qui est censé prévaloir dans notre pays.

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Conférence débat du 9 février 2024 à Andernos

Pollutions des eaux du bassin d’Arcachon : la conséquence d’une « boulimie de développement économique »

Pollutions des eaux du bassin d’Arcachon : la conséquence d’une « boulimie de développement économique »

Beaucoup de monde, vendredi soir à Andernos, pour évoquer les pollutions du bassin d’Arcachon. © Crédit photo : C. E

Le débat consacré aux pollutions des eaux du bassin d’Arcachon a réuni une centaine de personnes à Andernos, vendredi 9 février

C’est dans le cadre de la journée mondiale des zones humides que plusieurs associations de protection de la nature ont organisé, vendredi 9 février, une conférence-débat consacrée aux pollutions des eaux du bassin d’Arcachon, à Andernos-les-Bains. Le sujet, toujours d’actualité, a attiré près d’une centaine de personnes.

Après une courte allocution d’accueil par Clarisse Holik, présidente de l’association Betey plage boisée à sauvegarder, c’est Patrick Dufau de Lamothe, spécialiste de la ressource en eau potable, qui a ouvert la séance pour brosser une vision assez exhaustive et peu rassurante de la situation des ressources en eau destinée à l’alimentation humaine.

De gauche à droite : Clarisse Holik, René Capo, Thierry Lafon et Patrick Du Fau de Lamothe.

De gauche à droite : Clarisse Holik, René Capo, Thierry Lafon et Patrick Du Fau de Lamothe.

Un « lobby décomplexé du tourisme »

« Nous consommons plus d’eau qu’il ne serait souhaitable, d’autant que sa disponibilité pourrait avec le réchauffement climatique baisser de 20 à 30 % dans les années à venir », dit-il. Pression foncière et politique d’urbanisme sont montrées du doigt. Puis René Capo, qui longtemps présida le comité de suivi idoine, a rappelé, l’histoire du Wharf de la Salie et de l’évacuation des eaux usées.

L’ostréiculteur Thierry Lafon qui se présente comme « un paysan de la mer » a ensuite apporté un regard caustique sur la situation vécue par la profession. Il attribue les pollutions à divers phénomènes, mais en particulier aux collectivités territoriales qui témoignent d’une « vraie boulimie de développement économique donnant le statut d’agglomération littorale à ce qui était une campagne côtière ».

Et, c’est bien connu, plus d’habitants, plus de pollution. Le Syndicat intercommunal du Bassin d’Arcachon, en charge de la gestion des eaux usées, est particulièrement visé dans les discours comme étant « un lobbyiste décomplexé de l’industrie touristique ». Le professionnel dénonce aussi le remplacement des fossés et des crastes par des canalisations et l’artificialisation des sols.

Des interventions fortes qui auront permis de sensibiliser le public sur les problèmes récurrents de l’eau liés au bassin d’Arcachon.

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lettre au Préfet de la Gironde

envoyée le 9 février 2024

Objet : responsabilité de l’Etat dans les inondations

Monsieur le Préfet,

Par notre courrier du 29 décembre 2023, nous avons attiré votre attention sur la principale cause des inondations qui se répètent régulièrement sur le territoire du Bassin d’Arcachon et dont les effets vous ont amené à prendre le 27 décembre un arrêté d’interdiction de commercialisation des huîtres lourd de conséquences : l’absence de prise en compte, dans les documents et dans les actes administratifs relatifs à l’aménagement du territoire, du caractère affleurant de la nappe phréatique sur une grande partie du territoire du Bassin d’Arcachon.
Nous constatons avec regret que le document de SCoT voté par les élus du SYBARVAL le 25 janvier reste dans le déni complet de cette réalité.


En tant que garant de la légalité et de l’intérêt général, c’est à vous qu’il appartient d’imposer :

  • l’établissement de la carte des zones sensibles aux remontées de nappe,
  • sa prise en considération dans tous les documents d’aménagement du territoire,
  • l’élaboration et la mise en œuvre de règles de gestion du pluvial spécifiques à ces zones permettant de les protéger des inondations.

Et dans l’attente de la mise en place effective de ces dispositions, il est de votre responsabilité de veiller à ce que toutes les demandes de permis de construire ou d’aménager aient bien apporté la preuve que le dispositif d’infiltration généralement prévu soit situé au-dessus du niveau haut du toit de la nappe, et de refuser toutes celles ne respecteraient pas cette règle.

De même, le plan d’actions du profil de vulnérabilité des eaux conchylicoles, qui lui aussi repose sur le principe d’infiltration (point n°26) en ignorant complètement le problème des remontées de nappe, doit être revu sur ce sujet précis sous peine de rendre vains les efforts consentis par ailleurs pour prévenir les inondations.

Dans l’attente des actions de vos services, et restant toujours très attentifs à la préservation de la qualité de nos eaux, nous vous prions de croire, Monsieur le Préfet, à l’assurance de nos respectueuses salutations.

pour l’ADEBA, son président Thierry Lafon

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Enquête publique SIBA zonage pluvial de Marcheprime et Mios

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Lettre ouverte aux élus du SYBARVAL

adressée par messagerie électronique aux élus du Sybarval la veille de leur réunion du 25 janvier (ordre du jour : approbation du SCoT)

Mesdames Messieurs les élus du Sybarval,
Les impacts du changement climatique se font de plus en plus ressentir sur notre
territoire. Les évènements tels que canicules, sécheresses, inondations
exceptionnels il y a peu, sont devenus monnaie courante. L’épisode dramatique
que nous venons de vivre avec son enchainement, inondation, pollution, fermeture
de la vente d’huîtres prouve, si besoin était, la grande fragilité de notre territoire
face aux aléas climatiques.
Vous devez bientôt approuver le Schéma de cohérence territorial qui déterminera
l’organisation spatiale et les grandes orientations de développement de notre
territoire.
Pouvez-vous, en votre âme et conscience approuver un document qui, à l’inverse
de tous les documents de planification actuels, se base sur le scénario le plus
optimiste du Giec? (Scénario écarté par le Straddet). Cette non prise en compte
d’un scénario réaliste minimise les mesures de protection face à la submersion
marine, au retrait du trait de côte, aux inondations, aux feux de forêt, laissant le
territoire démuni devant les effets prévus du réchauffement climatique.
Pouvez vous approuver un document qui prévoie d’artificialiser 800 ha de plus
alors qu’il faudrait désartificialiser, renforcer les trames vertes et re-naturer nos
villes afin de limiter l’impact des inondations qui s’intensifieront dans les années à
venir? Le rôle du couvert végétal dans les zones urbaines devrait être un pilier
majeur du futur Scot, en tant que réservoir de biodiversité mais aussi/surtout en
tant qu’atténuateur des excès météorologique du climat à venir et des épisodes
de pollution de l’air que l’on respire.
Pouvez vous approuver un SCoT, qui rappelle bien par ailleurs que « la qualité de
l’eau est essentielle », mais qui ne dit rien sur la pollution apportée par les eaux
pluviales et rien sur les prescriptions/recommandations à prendre pour la maîtriser?
La liste des omissions est longue : oubli de prendre en compte la conjonction des
phénomènes du ruissellement pluvial, des phénomènes de marée, de surcote, de
la remontée de la nappe et du débordement du réseau hydrographique lors des
futures tempêtes, pas de plan de relocalisation pour fuir la submersion marine à
l’heure où l’on envisage à terme de laisser partir à la mer une partie des zones
construites en frange littorale….
On ne peut penser l’aménagement futur du territoire sur un simple ralentissement
des développements passés (Zéro Artificialisation Nette en 2050) il faut le penser à
l’aune des conditions climatiques à venir. En tout état de cause, il apparaît que le
projet se soucie davantage du développement économique à court terme que de
la protection des conditions de vie de la population.
Mesdames Messieurs les élus soyez vigilants, l’avenir de notre territoire est entre
vos mains.
Liste des signataires : ADEBA, CEBA, SEPANSO, AC, ECBA, BAE, ASSA, AUPORT
et CODEPPI, APRSM (Moulleau), COEUR de FERRET

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Manifestation le 20 janvier 2024 à Audenge

intervention de Thierry Lafon, président de l’ADEBA

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